Des immeubles s’effondrent et des colonnes s’érigent. Les œuvres d’Emil DAVID et Alexis LIGER ont pour sujet commun les ruines et vestiges, stigmates d’un monde en sénescence. Sombres et mélancoliques, celles-ci se font les témoins d’un nouveau mal du siècle, flirtent avec la pensée romantique et sacrifient une certaine idée du progrès dans les arts. Par recyclage d’éléments visuels et à partir d’une iconographie 2.0, ils prennent part à l’invention d’une nouvelle esthétique où le déchet, le rebut sont mis en avant comme les symboles de notre époque dans une projection eschatologique.