AMALIA LAURENT

Membre du groupe Genthasari, un ensemble de musique gamelan, et formée à la technique du Batik par MasTatang, Amalia Laurent s’inspire de son pays d’origine pour créer un ensemble d’œuvres comprenant des installations, des performances et des sculptures.

Le travail d’Amalia Laurent se concentre sur la décomposition de la teinture et de la cire sur tissus qui formen la structure primaire de ses installations. Permettant une circulation imprévisible des matériaux, elle utilise cette technique comme projection d’un territoire à l’image de la philosophie de cet art ancestral. Conçues in situ, et grâce à l’utilisation de la photographie en tant que mémoire, ces œuvres sont des personnifications de paysages naturels ou architecturaux dans lesquels ces installations s’insèrent. Ainsi, elle aborde des thèmes topographiques, géographiques et cartographiques, réels ou fantasmés, et propose une observation du visible et de l’invisible, de la présence et de l’absence, du réel et de l’au-delà.

Née en 1992 à Nîmes, Amalia Laurent (vit et travaille entre Nîmes et Paris) est une artiste franco-indonésienne. Elle est diplômée de la HEAR — Ecole des Arts Décoratifs à Strasbourg en 2015, et de la Royal College of Art de Londres en 2018. En 2023, elle obtient un doctorat à la EHESS – Ecole des Hautes Etudes en Sciences Sociales. Elle est lauréate de la bourse Mondes Nouveaux en 2023.

Ses expositions récentes individuelles ou collectives incluent: Arco fair (Madrid), LRRH (Düsseldorf), Shoreditch Art Club (Londres), Galerie des Bains (Londres), Sainte-Chapelle de Paris (Paris), CNEAI (Paris), Dohyang Lee (Paris), Poush Manifesto (Paris), BBB Centre d’art (Toulouse), CACN (Nîmes), CRAC Occitanie (Sète), SISSI club (Marseille). Laurent a bénéficié de résidence au CNEAI (Paris), Poush Manifesto (Paris), et sera pensionnaire à la Villa Médicis (Rome) en 2024-2025.

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