« Les Fleurs de Bach, c’est deux gouttes dans un verre d’eau, ou sur une matière absorbante à prendre quatre fois par jour ou plus si besoin. »
Pour Les complexes des gouttes, Victoria Palacios propose une activation performative de son travail plastique et en révèle la dimension animiste. À travers les Fleurs de Bach, des béquilles « pour gérer le trouble », elle témoigne de la relation qui existe entre elle, ses peintures et leurs personnages. « Avant tout, faut situer les émotions.
On entend souvent certaines d’elles s’échapper par les trompes, faut les accueillir mais sans les laisser faire des acouphènes.
Par la voix de Victoria, les figures de ces tableaux, appelés affectueusement ses « zbibs », prennent vie sur le damier. La Veuve, mère des filles perdues, fait entendre son chant, les binious chialent leur son de gros bourdon, les clowns jouent des tours malicieux, et les absent.e.s aux allures d’ombres rodent.
Victoria explore son rapport au travail et aux émotions par des formules d’équilibre, d’harmonie et prend ici le temps du soin.Star of Bethlehem, Beech, Gorse.Le trouble prendra ses gouttes et continuera de faire son jus.